Des journées exceptionnelles, du soleil plein les yeux,  des températures  dignes d'un mois de mai, (les après-midi) quel bonheur de pouvoir sillonner les routes.  

Prêt, partez...!   Jacques a tracé le parcours,  un poil de vallonné... y à plus qu'à....

Sortie raccourcie pour certains, la distance et le dénivelé pouvaient paraître trop important. L'allure raisonnable auraient dû les motiver ? La saison officielle du club est lancée ce prochain dimanche matin, alors, à vos guidons.    

On retrouve les cyclos le jeudi suivant, dernier jour de février. La météo d'été s'achève, un fort vent d'ouest nous accompagne pour cette ultime sortie. 

Un bon tour, bien ventée, et les premiers tour de roue du coté de Manzat et du Gour de Tazenat. Lieu beaucoup plus abrité que la Limagne. 80 km au compteur ce jour et un joli dénivelé.

Cette fin d'octobre nous offre des journées estivales. Le thermométre n'en finit pas de grimper, mais qu'en pensent les cours d'eau ? Profitons de cette belle lumière. Je vais aller faire un tour du coté de Chateauneuf les bains et le bord de Sioule. Les arbres ont revêtu leurs belles parures, mais le vert domine toujours.    

Après le village de La Vareille, je me laisse glisser, une belle route ombragée me mène à Lamontgie. Un arrêt sur le pont, où je surplombe la Sioule. Deux, trois clichés et en selle.   

Je traverse Châteauneuf les Bains, tranquille station hydrominérale. Quelle tristesse, tous les commerces fermés et ornés de panneaux " A VENDRE" .

Me voilà aux abords du Pont de Brainant où je franchis à nouveau la Sioule.  

Je continue ma route, avec la rivière à ma gauche, baignée de lumiére cet après-midi.

Aprés le bourg de Lisseuil, j'ai atteint le fond de la vallée. La route s'élève ensuite, dominant de plus en plus le lit de la riviére.

Passé le point culminant, à la jonction de la route venant de St-Rémy de Blot, le pont de Menat n'est plus très loin, je retrouve La Sioule de plus près.

Je poursuis ma route, la route de la vallée se fait moins large. j'entre dans les gorges sauvages. La riviére m'accompagne toujours, mais elle est passée à ma droite, plus facile pour l'admirer.

Là, elle s'éloigne....

La route devient sinueuse, et elle s'élève, laissant admirer la rivière d'en haut, et ses gorges inaccessibles. 

Attention "tunnel"

C'est le noir complet, dans le tunnel et ......pour mon appareil photo. A la sortie du tunnel, un belvédère propose une vue sur un coude de la Sioule. Plus de batterie...!  

Je continue sur Chouvigny et son château, bâti sur un éperon rocheux, il domine les gorges de la Sioule, qui coule à ses pieds. 

Après Péraclos, la route descend au bord de la rivière, et peu à peu, les versants de la vallée s'ouvrent. 

Me voici à Ebreuil, je quitte les bords de Sioule, elle continue tout droit, s'en allant grossir les eaux de la rivière Allier, et pour moi, les choses sérieuses se présentent. A partir de Chantemerle, 7 km de montée, de 5,6%, avec des passages à près de 8% pour rejoindre le bourg des Boulards.

Le sommet atteint, plus qu'à revenir par la plaine de la Limagne, pour rejoindre le domicile. Un tour classique, à faire par beau temps, en octobre c'est une première. Un 100km de bouclé.    

Ce jour c'est la journée du Puy de Dôme. Une fois l'an, la route est ouverte aux cyclos désirant se mesurer sur les pentes du géant des Dômes. Ce n'est pas mon choix, je fais le parcours 3, tracé par le responsable du club,  qui à prévu un passage aux abords du Géant. Départ à 7h30, et pas le temps de se refroidir, d'emblée ça monte. Petit plateau à l'avant et en route.  Passage à Volvic, son eau et sa pierre et ma bouteille...! Il va falloir renégocier mon contrat...!!   

La traversée des villages s'effectuent sans voir une âme, seul les cyclistes s'activent ce matin. Arrivé à Durtol, se présente la bosse qui mène à Sarcenat et Orcines. La route s'élève sérieusement dans la traversée du bourg de Sarcenat, quelques portions à 8 et 11%. Deux cyclistes, plus à l'aise que moi m'encouragent. Enfin le panneau Orcines, des cyclos de partout, c'est la prise d'engagement pour la grimpée du Puy de Dôme. Probablement un beau succès pour le CODEP cette année.   

Au rond-point de la La Font de l'arbre, je prends à gauche, laissant le flot de cyclos aller s'expliquer avec la sévère pente du Géant.... je continue de monter en direction de Montrodeix, puis Manson. Un coup d'œil à ce fameux talus, et une pensée à Charly qui monte ce sommet, après des années de lutte et sacrifices pour vaincre une toute autre montagne. Je ne doute point de sa réussite.  

Une pause pour ravitailler en eau. La sortie de Manson n'est pas de tout repos, encore du petit braquet pour rejoindre le bourg de Lachamps. Une fois sur le plateau le paysage se découvre, un enchantement.   

Après Laschamps, nouveau "coup de cul" pour se hisser à 1065m, haut du col de la Moréno. Un groupe de cyclistes, échelonnés, m'interpellent...ils sont impatients de trouver le "ravitaillement" au col...? 

Plus qu'à se laisser glisser jusqu'à Allagnat et sa belle route ombragée.

La descente se prolonge, Montmeyre, puis Ceyssat.  J'ai profité de ce moment pour me ravitailler. Toujours des cyclistes dans les deux sens, les routes du secteur sont appréciées. Un autre groupe me rejoint, des clermontois, je prends leur roue.

Arrivé à Champille, je prends à droite. Route qui se dégrade depuis ces dernières année. Bien agréable à faire, le couvert forestier nous protège une bonne partie de la montée. Voici Vulcania, aussi baptisé "le Giscardoscope" cher à un ancien président de Chamalière.

C'est bien agréable de rentrer par ces petites routes, fréquentées par nombre de cyclos ce matin. La température est idéale pour rouler, 25° affiché.

Le tour est bouclé, 4h de pédalage, 86km au compteur et 1314 m de dénivelé.

PS: La presse de ce matin relate: 234 cyclistes inscrits pour la montée annuelle du Puy de Dôme, c'est bien peu. En comparaison des années où il n'y avait pas le train à crémaillaires. Le chiffre de 1000 cyclos été régulièrement atteint. C'était une autre époque...!

Une semaine marquée par des pics de chaleur. Près de 40° enregistrer cette semaine, le coup de chaud est à craindre. Ce matin, la température est parfaite, légère fraîcheur et l'annonce d'une belle matinée. Je prends la route, le clocher du bourg d'Enval fait retentir un son de cloche, la demie de sept heure. Je salue déjà des cyclistes, des lèves-tôt. j'ai un parcours en tête, je me dirige sur Durtol.

Pas grande circulation, j'attaque la montée sur le bourg de Sarcenat, la température s'élève, moi aussi. Une bosse de plus de 5 km et un passage dans le bourg à 8% et même un peu plus. Il faut se dresser sur les pédales. Un gros effort d'environ 30mn, me voici à Orcines. Premier palier au alentour de 800m d'altitude, il fait bon.    

A Manson, je contourne la fontaine et je continue de monter. Je double un couple, leurs vélos équipés d'un siège bébé et leur progénitures. Au passage, je leur adresse un petit mot d'encouragement et je continue ma route.

Magnifique Puy de Dôme, où l'on distingue le train à crémaillères qui commence ses rotations.

J'arrive à Laschamp, point de départ des vététistes. En effet le parking est bien rempli. Il me faut encore grimper jusqu'au col de La Moréno, point culminant du parcours. Pas beaucoup fait de portion plate depuis que j'ai quitté Mozac.

C'est le moment de se ravitailler. Enfin une descente, je part sur Allagnat, nichée au fond des bois.

La descente se prolonge jusqu'au village de Ceyssat . A partir de Montmeyre, c'est sur une route récemment gravillonnée qu'il faut évoluer. Soyons prudent. Je croise des cyclistes dans le sens de la montée, bien mécontent eux aussi.

J'en ai terminé avec les grosses montées, j'évolue sur le plateau, du vallonné tout de même. Champille traversé, je me dirige en direction de St-Ours les roches. A Beauloup, il faut mettre tout à gauche pour grimper au village. Je retrouve la grande route, mais peu de trafic. Je ne suis plus très loin de Chapdes-Beaufort. g>La route se redresse à nouveau, mal plat le pays.

Je reprends une petite route pour rejoindre Chateix, puis les Arbres.

Je suis contraint de me garer, un peloton de solides bêtes occupe la route. Le fermier me dit que je serais en retard au rendez-vous des Champs Elysées...! sympa, il suit le Tour. Encore une dernière bosse à passer, la côte de Blanchet.

A Sauterre, je tourne à droite, pas de difficultés pour arriver jusqu'à Charbonnières les Varennes. Puis il n'y plus qu'à se laisser glisser jusqu'au garage. Point final d'un beau tour, 4h de pédalage, 84km et 1283 m de dénivelé. Les sensations reviennent.

Un mot sur nos champions auvergnats présents sur le Tour de France. Tour quelque peu décevant à mon goût. Exception de Romain BARDET, toujours présent à l'avant-poste et une remarquable victoire d'étape. J'associe Julian ALAPHILIPPE, super attaquant pour un premier tour. Bravo à nos coureurs.