Départ ce matin de Bagnères de Luchon. L'approche s'est faite en voitures, le parking de la gare nous accueille. 2 cols sont au programme, encore des 1ière catégorie...!  Comment les jambes vont elles apprécier ? La récupération est un peu courte ? Trop de questions, aller, allons y...On roule dans le département de la Haute-Garonne.

Ce parcours est roulant jusqu'au pied du col du Portillon. L'échauffement sera court, la température idéale pour escaler les sommets. Au cours de la montée  qui s'effectue dans la forêt, on admire les nombreuses cascades, bien alimentées les jours précédents.
 

Point de circulation, parfait pour la descente. On salue quelques cyclos, espagnols et affutés. Voici la ville de Bossost, bordée par la rivière, la Garonne.   

On longe la Garonne sur 21km, belle route, un très bon revêtement, la moyenne va se relever...! Admirons au passage le village haut perché de Argut-Dessus. On quitte l'Espagne au Pont du Roi. Ensuite Arlos et Saint-Béat. De gros travaux sont toujours en cours, la ville avait subit de très gros dégâts, suite aux inondations catastrophiques de 2013.  

Petit ravitaillement avant l'attaque du col de Menté et séance déshabillage...
Le col de Menté, situé dans le département de la Haute-Garonne. Il culmine à 1 349 mètres d'altitude, et relie la vallée de la Garonne à la vallée du Ger.  9,5 % de pente moyenne sur près de 10kms. Encore un bel  effort..!

Augustin et Clémence, des cyclos itinérants qui arrivent de Perpignan. Beaucoup de mérite, ils roulent sur des vélos pesant 35kg...!  Bon périple. On se quitte pour rejoindre Saint-Béat et la vallée.

On reprends la route du retour, par une route, certes vallonnée mais très roulante. La météo de ce jour a prévu un passage pluvieux aux alentours des 15h, donc il faut pas s'attarder. A Antignac le pari est gagné. Nous voici rendu à Bagnères de Luchon, où il ne sera pas possible de trouver un lieu de restauration, fermée, trop tard, etc....on se rabat sur une bonne bière, voir deux...!

La balade du jour, 78km, 1698m de dénivelé et 2 beaux cols que je classe 1ière catégorie. Le Tour de France à inscrit ici de belles histoires, voir tragiques. Celle de Luis OCANA, notamment, qui a perdu le maillot jaune sur chute, en 1971.

Samedi 23 juin:  Dernier jour en Hautes-Pyrénées, ce matin, c'est le col d'Azet au menu, sauf pour Gérard, parti tôt ce matin, décidé à escalader le col d'Aspin par Arreau. 

Au départ de chez Roland, à Cazaux-Fréchet

Vielle-Louron

Le lac de Génos

Sur la route 

Nous cherchons notre route, à Loudenvielle

C'est parti pour la difficulté de cette matinée, le col d'Azet, pente à 9%, dés le départ.

Yannick, en plein effort

Ouh là là là là, Ouah..! cela ne s'arrange pas  

En bas à gauche, où nous sommes passés, il y a 40min.   Le lac de Génos

Pas l'air commode ..mais pas sur la bonne route  (Jacky, Pierre et Mickey)

 Serge près du but

La vallée et Lary-Soulan

Pas mal pentu

Le dernier col d'une belle série Pyrénéenne

Belle récompense ces paysages  

La descente sur Azet

Azet et plus bas,le village de Estensan

 A nouveau dans la vallée, on se dirige vers Bourisp et ....

Vielle-Aure, sa magnifique église saint-Barthélémy.

 L'on aperçoit au dessus, la route qui méne au col du Pla-d'Adet,

grimpé par Mickey, en conclusion de sa matinée  

 Sur la route du retour, Bazus-Aure, Arreau, Cazaux-Débat, Bordéres-Louron et un dernier coup de cul... 

.....pour arrivée à Cazaux-Fréchet  

 Chez Roland  

50km,  de très grands paysages et un beau col à ajouter à notre collection.

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Après-midi repos, visite du bourg 

Yannick et Mamie Berthe en grande discussion 

Sa fontaine

   Ses fleurs des champs et une dernière

et  Balnéothérapie en fin d'après midi

Requinqués les cyclistes  

Ce soir c'est resto. Au menu, une spécialité.

  La Garbure au confit de canard.   

Au revoir Cazaux-Fréchet,     mais nous reviendrons. Mille merci à Roland  

Mamie Berthe entourant le groupe de Cyclistes

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Vendredi 22 juin:  Luz St-Sauveur ce matin, le brouillard lèche les sommets, quelques coins de ciel bleu apparaissent. 7h30, petit déjeuner. Le patron de l'hôtel nous rassure, le soleil sera au rendez-vous, faisons confiance aux gens du pays. 

C'est la grande étape Pyrénéenne, 3 cols, hauts-lieux du Tour de France et des cyclistes amateurs.

  Au petit déjeuner

8h30, toujours ponctuel le groupe ! 

 Au premier coup de pédale, Pierre s'étale, bris de chaîne. La réparation ne prendra que quelques minutes, caisse à outils et une attache rapide, vite mis en service (merci Mickey et Yannick) l'incident est clos.

Une partie du groupe profite de l'opportunité pour s'évader. La route s'élève dés le départ, un gruppetto s'est formé, il faudra un certain temps pour reprendre les fuyards. 

  Le rythme est pris, la pente n'excède pas de gros pourcentage , pour l'instant.  

 Gruppetto   

   Les nuages jouent, les sommets sont découverts, puis plus rien, température idéale.  

  Faites le plein avant la Hte-montagne

 Le Pic du Midi

La brume joue

    La vue est magnifique au fur et à mesure que l'on s'élève  

  La pente, proche de l'arrivée s'accentue   pas de relâchement...

Pierre au sommet

 Mickey  passe la ligne

  Jacques en termine  

A 2100m 

 Le groupe est là, le Tourmalet est vaincu,

 Photo au panneau. Bien ravitaillés, chaudement vêtu, descente sur Ste-Marie de Campan

  Souvenir

Les premiers kilomètres se font dans un brouillard à couper au couteau, il fait un froid de ....canard givré.

Un premier arrêt à La Mongie, il faut souffler sur les doigts, les cuisses tétanisées, on grelotte.

Vers Gripp, le brouillard n'est plus, mais il fait toujours très froid.

Serge frigorifié

On rentre dans Ste-Marie de Campan, arrêt devant l'église et la fontaine des cyclos. Bernard fait signe, il a dressé la table prés de la rivière l'adour, servi comme des rois... congelés. 

Casse-croûte bienvenue.      Le taboulé, et les gars, faut le finir.. 

Le groupe se réduit, allez en selle, dur pendant quelques kilomètres, le faux plat montant de la vallée de Payolle, permet de retrouver une température normale. 

  .

Photo du panneau, "La Laurence". J'ai passé (Pierre) ici quelques jours en chambre d'hôtes, et le souvenir de mon premier col à 2000m, le mythique Tourmalet, il y a dix ans (déjà) 

Payolle et ses carrières de marbre annonce l'amorce du col d'Aspin. Une rampe avoisinant les 9%   dés le début.

Plus raisonnable par la suite  

Allez, le sommet n'est plus très loin  

 Le photographe et les passages au col d'Aspin

La brume refait son apparition

La descente 

sans s'attarder, les cyclos plongent sur Arreau, après une belle descente à souhait.  

Arreau; au confluent de la Neste d'Aure et de la Neste du Louron 

  En route pour la vallée et le sommet de Peyresourde,   et finir en beauté, autour de Roland.   

La mairie classée d'Arreau

De belles façades

Le long de la  Neste de Louron, pour la troisième difficulté de la journée.

  Les jambes sont plus dures, les bosses plus pentues, Roland est sur ses terres,

il commente, explique, il a passé sa jeunesse dans ses Hautes-Pyrénées 

Fini de rire, le pente s'accentue, c'est la montée vers le col de Peyresourde. 10 kilomètres de montée avec des pourcentages bien côtés,  la fatigue se fait sentir, je cherche le bon développement, pas bon signe.

Jacky, Mickey et l'enfant du pays, Roland me déposent, (Merci Overstim),  je les regarde partir.

Voilà le sommet du col de Peyresourde, et cette grande borne, (Longtemps attendu) en limite de département.

Trois cols prestigieux grimpés ce jour, très belles satisfactions d'avoir enchaîner, le Tourmalet /2115m, l'Aspin/ 1489m et le Peyresourde / 1569m.

 Photos souvenir et descente vers Cazaux-Fréchet  

  et là, nouvelle surprise   , un raidart d'environ 1,2 km pour accéder au village, pente de 8 ou 9%, quand on aime, on compte plus.

 OUF; C'est là, les vélos dans le garage et visite des lieux.

Au compteur 87km / 3030m de dénivelé.

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Mercredi 20 juin:  C'est le jour de l'été.  Départ 8h30. Gros débat sur le parcours, sa distance, son dénivelé (2250m), ses cols. Accord de tout le monde, (G11) on part sur le parcours établi. Tous groupés et allure modérée, la journée s'annonce difficile et chaude.

    Passage au col de Gastigar. La brume du matin s'estompe doucement.

Le soleil se montre à Arette. A la Mouline, on flâne, les cyclos redoutent-ils l'endroit. Sur le parcours il est  signalé un passage à 13%, cela suffit pour freiner les ardeurs.

 La montée au col de Labays/ 1351m,

 sur une très belle route.

C'est parti pour 17 km,

avec une pente soutenue et de

nombreux passages à 9%

 Des rencontres imprévues, n'est-ce pas Gérard

 De très belles vues au fur et à mesure que la route s'élève, la station de ski de la Pierre St-Martin est proche. 

 Aprés le sommet du col de Labays, 1351m, rencontre avec un troupeau de moutons en transhumance. 

Un brin de causette auprès des bergers, ils nous indiquent que nous (Jacky et Pierre) sommes montés trop haut et avons ratés le croisement / D442. Demi-tour. Regroupement général au carrefour, et....  

 La descente sur Osse en Aspe, par une route forestière, est quelque peu acrobatique.

A nouveau des admiratrices  elles se retournent toutes.....quelle allure..! 

 Au bas de la descente, direction les cols de Bouezou et Houratate, 1009m, les montées à l'ombre sont agréables, et pas trop sévères.

Au passage de superbes points de vue

 Merci pour l'encouragement

C'est groupé que le sommet est atteint.

 Les organismes revendiquent une collation, le village d'Osse est proche.

 Arrêt casse-croûte au bas de la vallée, à Osse en Aspe, dans la cour de l'école.  

Bernard, le traiteur arrive.Que nous a-t'il préparé ?    Et les gars il faut finir le taboulé

Serge au piquet ..!   

 Mickey poursuit sa route, changement de chauffeur, en accord avec Jacques. 

Suite à un défi, Jacques s'est motivé et réservé pour grimper Marie Blanque.

  Marie Blanque, personne connait vraiment ce col ?. On plaisante, mais une certaine appréhension  est palpable. Il a une réputation, est-ce vrai?. La suite, bientôt.

Un petit tour de ville, peu de monde, c'est l'heure de la sieste.    

                  Un peu de fraîcheur                           Le Gave d'Aspe. 

Allez en selle, Roland est prêt.

      Kiki aussi, il prends le volant     

A gauche, direction Bedous, sortie de Sarrance, à droite Escot,on longe le ruisseau, Le Barescou. 

 Photo du panneau, 4km du sommet, déjà 11% au pied du col.

 Il fait très chaud, le ravitaillement, excellemment assuré par Bernard, tout va bien. La pente est de plus en plus raide, 11,5 %.  

Dés les premières rampes, le groupe prend son rythme   

La  collection.

 La suite, les 2 prochain km à 13%, puis encore 12%. Quelques pieds à terre, des histoires de cyclistes à raconter à la ...veillée. Les bouteilles d'eau se vident, Il faut repartir, horrible, la pente ne faiblit pas, on compte plus 11,5, 14%,..mais il est où ce sommet, pédale, tu vas ...tomber.. 

  Ils ont tous terminés  ouf.....     

. Une récompense tout de même, le superbe panorama au sommet et les encouragements des arrivants.

 Un col dont on se souviendra   Il relie la vallé d'Aspe à la vallée d'Ossau               

 Jacques, amoureux de Marie Blanque    La photo souvenir

S'ensuit une belle et longue descente de récupération.

 Nous voici sur le plateau du Bénou, les panoramas des sommets pyrénéens, un beau ciel bleu,

des troupeaux de chevaux, de vaches, de moutons; que du bonheur sous le soleil.

 Un cowboy règle la circulation, que se passe-t-il donc...?   il cherche sa monture..!

adorable 

L'arrivée à Bielle, terme de cette journée qui a marqué les esprits et surtout les corps.

La bière est (très) bonne.

Auraient-ils transpirés..? 

 Récupération après un succulent repas (velouté de garbure-poisson- légumes-fromages et dessert)

et on refait..........Marie Blanque.

Superbe journée, sous un chaud soleil, des paysages grandioses, de belles grimpées et la découverte d'un col, malgré sa hauteur modeste, qui présente des pentes assez exceptionnelles.

  85 km / 2243m dénivelé et 5 cols à rajouter à la liste.

A demain...... 

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