Un séjour en Lozère, sur les hauts plateaux de l'Aubrac, situé entre 1000 et 1500m d'altitude. A cheval sur trois départements, Aveyron, Lozère et Cantal. Un vent de fraîcheur, par ses temps de canicule.
Un paysage unique, infini. Un sentiment de liberté, de bonheur simple.
Le pont du Gournier
Des mazucs (burons) lieu de vie durant l'estive où l'on fabriquait le fromage.
La Domerie
La Domerie, également hôpital d'Aubrac, est un ancien monastère.
Une borne...!
Un paradis pour les cyclistes, ainsi que les marcheurs, (les pèlerins sont forts nombreux sur le chemin de Compostelle, de Nasbinals à St-Chèly-d'Aubrac) pas de gros pourcentages, du vallonné tout de même, de biens beaux départements à visiter.
Un pari presque insensé de Gérard. Après un samedi à parcourir les routes de l'Ardèche, (voir l'article précédent) se retrouver le soir même à Grenoble pour s'approcher de Bourg d'Oisans.
Dimanche matin, nous y sommes. Le Bourg d'Oisans, départ de la mythique montée de l'Alpe d'Huez, ses 21 virages en épingles, ses 13,5km et ses forts pourcentages.
Préparatifs, inspections des montures et test des...bielles. Quelques coups de pédales, tours de roues pour un léger échauffement. Le Bourg d'Oisans, on ne peut plus reculer, le pied de l'Alpe est là, chacun son rythme et c'est parti.
D'entrée on se bat avec la pente..! redoutable. Voici le virage 21, celui de Fausto COPPI. 30, 40m de relâchement et la pente se redresse à nouveau. Déjà des écarts, le virage 20 est long à atteindre et cette pente qui ne faiblit pas…!
A droite, une vue de Bourg d'Oisans, on est déjà haut.
Pas de répit. On continue à se hisser, les maisons du bourg de La Ferrière sont dépassées.
La Garde en Oisans. Mes jambes apprécient un léger relâchement de la pente, pas d'euphorie. J'ai entamé le bidon.
Pas question de jouer du dérailleur, tout à gauche dés l'attaque de la montée, il est au repos depuis.
Passage difficile, mais il faut soutenir l'effort...Où j'en suis dans mon décompte de virages, je ne sais plus ? L'arrivée est encore loin ?.
Huez village. La pente se durcit, dés la sortie.
Un couple, de jaune vêtu, me double à une folle allure, chevauchant des VAE, vélo à assistance électrique, chacun son plaisir. Je rivaliserais avec eux….dans la descente…!
Seul la courbe de l'épingle à cheveux permet un court instant de soulagement, quelques secondes pour boire, lever les yeux, jauger la prochaine pente et à nouveau regarder le bitume, qui lentement (trop) défile sous les yeux.
L'arrivée se rapproche. Sur ma droite, j'aperçois les premiers chalets. Un coup d'oeil devant, un virage le dernier, une pente rectiligne, le goudron récent se fait sentir. Allez, dernier effort.
Je suis au sommet de l'Alpe d'Huez. 1850 m. je vide le bidon. 13,5km à 8,1% . 1130m de dénivelé. Une montée légendaire en souvenir. Merci Gégé et les compagnons.
Mes compagnons à l'arrivée. On peut boire un coup...!
Voilà le début de cette cyclo en Ardèche, température un peu fraîche, ciel bleu limpide, des cyclos partout, gage d'une belle journée.
Photo du groupe
Les préparatifs au parking, terminés, il faut rejoindre le départ. Environ 3km nous séparent de la ligne. Parking au sommet du col de Fontay, rejoindre St-Félicien en descente, super…! mais le retour…? On avisera en fin d'après-midi...
C'est la fête
C'est parti, 7h50. Le départ a déjà été donné quand nous arrivons dans le sas, c'est parfait. On clic sur le mode cyclotouriste, pas de stress. En route pour 125km et 2400m de dénivelé. Une légère et courte descente, c'est déjà la montée du col du Buisson. La traversée des villages de Pailharès et Nozières, superbement décorés, les encouragements des autochtones, ingrédients d'une très grande fête du vélo. Ravitaillement au sommet du col.
Passage au col du Buisson (sans épines...!)
Je perds mes compagnons de route, je suis parti trop rapidement, ils me rejoignent à Lamastre, ravito très fréquenté.
Beaucoup, beaucoup de cyclistes..
Lamastre, deux options, parcours 85 km et 125km.
On va vers le Cheylard.
Les paysages offerts atténuent les difficultés du parcours, montées, descentes et remontées s'enchaînent. Régime parfait.
une photo s'impose
La moitié du parcours approche, le plus dur reste à faire, tout va bien, on verra. Allons jusqu'au prochain ravito, Saint-Martin-de-Valamas, d'abord engloutir 17km de montée avant de se mettre à table.
Nous y voilà
Au passage à St-Julien Boutières, dans la bosse, on est chaleureusement encouragé par un peuple péruvien. Coiffés de bonnet de laine et chasubles, ils offrent boissons et gourmandises. Difficile de refuser tant de bonnes choses..!
Allez les gars : Bernard et Gégé
L'arrivée au ravitaillement de Saint-Agrève, après une sévère grimpée, impressionne. Ils sont tous là…! Gigantesque ravito, toujours excellemment fourni, tous aux petits soins.
Je ne m'attarde guère, plein du bidon, boire beaucoup, une pâte de fruit (non +) et en route. Bernard et Yannick font de même, ainsi que Gérard qui arrive.
La température monte, nous aussi. On est à 1088m, il reste une portion pour se hisser à 1115m, sommet du Freydaparet.
Que de cyclistes..!
Une belle descente où la vigilance est de mise, même avec la route fermée, il y a vraiment du monde. La montée vers Rochepaule, courte mais pentue, la route étroite et un nombre sans cesse croissant de vélos impose une certaine discipline et de l'attention.
Toujours autant de festivités sur le bord de la route, des charmantes demoiselles.
Au bas de la descente de Rochepaule, pas de répit, se présente la montée (dure et pentue) sur Lalouvesc. Un grand coup de chapeau à ses dizaines d'orchestres, installés au bord de la route. Quand la pente se redressait, un petit air d'accordéon faisait oublié l'effort, allez la piste de danse n'est plus très loin…!.
Au sommet, Le village de Lalouvesc..Vivement la descente...!
Stade de St-Félicien
Content d'en avoir terminé, sans soucis pour nous six. Une bien belle édition, tant pour le coté sportif que pour le bleu du ciel. Beaucoup de satisfaction, d'amitié de pouvoir se rassembler autour de cet évènement. De grosses pensées pour nos deux compagnons bloqués au sol pour raison de santé.
Quelques chiffres. 14816 participants. 3014 classés sur le parcours "Les Boutières"
Superbe organisation. On déambule dans les travées, où bon nombre d'exposants participent à cette énorme fête du vélo. Suivons le fléchage.
Un coup d'oeil chez les cycles "Géliano", il présente un vélo splendide à assistance électrique totalement invisible, bémol, pas accessible à toutes les bourses…! Poursuivons.
Un invité de marque sur le stand, Thomas VOECKLER et KIKI.
Voici le gymnase, où l'on retire les dossards. Rayon 2500.
Nous voilà embarqués...! En cadeau, un coupe vent et un bidon, ya plus ka...!
Une autre célébrité: Monsieur Robert MARCHAND, 106 ans, hôte de marque de l'Ardéchoise.
Pas pour moi, cette monture.
On cherche le point d'eau..! l'après- midi est chaud.
Ayez, on a trouvé.
Je consulte le tableau des engagés, et oh! surprise…? je découvre que mes frangins sont eux aussi engagés. Super..! Trois "sage" c'est pas courant.
Dernier jour de rando, un dernier coup d'oeil aux talus environnants. Une belle journée se prépare, tant sur le coté météo que sur la balade à venir.
4 ième étape : LESCLAPAYRAC (gîte) - CAHORS.
Un peu de brume, c'est bon signe, le journée sera belle.
L'option route est choisie, direction St-Quintin, puis Lauzerte.
Désolé pour le flou, Le village médiéval de Lauzerte.
En fond d'image, les vapeurs de la centrale de GOLFECH
Un petit tour dans LAUZERTE
Une histoire....? d'ombre...
Petit détour pour aller voir le château de la Bastide-Marhnac
A droite...
Et l'arrivée à CAHORS.
Le pont valentré
Quand vous traverserez à pied où en vélo le pont Valentré, son histoire vieille de plus de 700 ans vous transportera......impossible de rester insensible devant ce chef-d'oeuvre.
Le diablotin et sa légende. (voir ci-dessous)
La construction en s'éternisant sur plus d'un demi-siècle (le pont a été commencé en 1308 et achevé en 1378), fit naître la légende que chaque cadurcien se plaît à raconter. Exaspéré par la lenteur des travaux, le maître d'œuvre signe un pacte avec le diable. Selon les termes de ce contrat, Satan mettra tout son savoir-faire au service de la construction, et s'il exécute tous ses ordres, il lui abandonnera son âme en paiement. Le pont s'élève avec rapidité, les travaux s'achèvent, le contrat arrive à son terme. Pour sauver son âme, car il ne tient pas à finir ses jours en enfer, il demande au diable d'aller chercher de l'eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible.
Satan revint naturellement bredouille, l'exercice étant impossible, et perdit son marché. Décidé à se venger, le Diable envoya chaque nuit un diablotin pour desceller la dernière pierre de la tour centrale, dite Tour du Diable, remise en place la veille par les maçons.
Le périple se termine sur ce pont Valentré, beau final sous un chaud soleil radieux.
Un dernier ravitaillement avant le retour en Auvergne.
Bilan : 250 kms au fil de l'eau jusqu'à Moissac. Un final au relief plus pentue à l'approche du Quercy. De belles journées et une excellente ambiance tout au long de ce séjour. Merci à tous.
Briefing au départ de Casteculier. Le brouillard nous enveloppe ce matin. On reprend le long du canal, jusqu'à Moissac . Pas de difficultés à signaler, continuer à être prudent.
Etape 3 : CASTELCULIER (Tarn et Garonne) via MOISSAC, puisle gîte de LESCLAPAYRAC, prés de CAZES-MONDENARD. (Lot et Garonne)
On retrouve le bord du canal et on quitte Agen.
Pas chaud chaud ce matin..
Enfin un rayon de soleil.
La centrale nucléaire de Golfech
Sur cette portion de parcours, rencontre de nombreux marcheurs, nous sommes sur les chemins des pélerins de St-Jacques de Compostelle.
On passe la bastide de Valence d’Agen construite par les Anglais.
On continue au rythme des charmantes maisons éclusières.
Arrivée à MOISSAC. Magnifique le défilé de parapluies, pour une bonne cause et
l'Abbatiale en fond d'avenue.
Entrée pour la bénédiction...?
L'Abbatiale St-Pierre de Moissac. 700 ans
L'abbaye Saint-Pierre de MOISSAC se caractérise par l'un des plus beaux ensembles architecturaux français avec ses extraordinaires sculptures romanes.
Enfin, un peu de confort et en bonne compagnie...!
Le pont canal du Cacor à MOISSAC.
Le pont-canal du Cacor est une merveille d’architecture qui permet au canal d’enjamber le Tarn. Long de 356 m et large de 8,35 m , il est porté par 15 arches assises sur 14 piles, toutes en maçonnerie de pierres du Quercy et briques toulousaines, le pont-canal est l’un des plus grands pont-canal de France. Situé au sud-est de la ville de Moissac, il a pris le nom du quartier voisin : le Cacor. Prouesse technique de son temps, le pont-canal a résisté à la violente crue du Tarn de mars 1930.
Au casse-croûte..
Pause-café
En selle pour un tronçon qui est prévu "costaud"
La première côte, celle de St-Michel, dans MOISSAC fût fatale à la chaîne du vélo de Bernard. Le mécano du groupe avait tout prévu... C'est à pied en poussant le vélo que l'on atteint le sommet de la bosse.
Les mécanos au petits soins.
L'église Notre-Dame d'Espis.
Je commence à regretter la promenade le long du canal, c'était pas si mal...!
Les côtes du Quercy, trop pentues se succédent aux descentes, bien trop courtes. Un peu perdu dans une vallée, des chasseurs en poste (aux sangliers) nous remettent sur le chemin, avec beaucoup d'encouragements pour la côte (boueuse) qui nous attend.
Le camion est mal garé, va falloir pousser...! ho ! ho ! holà, faut du renfort.
L'arrivée au gîte
Ouf...
Moment de récupération, autour d'une bière et un rayon de soleil.
Non...! c'est pas au son du coq que je me suis réveillé ce matin, un peu inquiet par la météo. Un passage pluvieux est annoncé et il bruine. Le petit déjeuner est servi, du choix, trés copieux, préparé par la maitresse de maison, Véronique. Allez en selle, la pluie du matin n'arrête pas le pélerin...!
2 ième étape : MAS D'AGENAIS à CASTELCULIER, prés d'AGEN.
Départ pour une nouvelle destinée du Mas d'Agenais..
La Garonne
Départ imminent..
On retrouve François sur le bord du canal, c'est l'occasion d'essayer son nouveau VTT. Le temps est gris,mais pas de pluie, enfin pour l'instant...?
Le début d'étape est ombragée et tranquille, sur un parcours continu, facile et sûr.
Coulé....
Des petits ports de plaisance près de chaque village.
Des rencontres...
Au passage de Buzet sur Baïse, un détour s'imposait, la visite de la cave coopérative des vignerons, suivi d'une dégustation.
Attention.. Ne pas A Buzet...!
Le casse-croûte
C'est reparti...!
La quiétude du canal
L'entretien des berges du canal
Sérignac-sur-Garonne avec son clocher en ardoise
Passage du pont-canal, gardez l'équilibre...!
L'accès à Agen et son célèbre pruneau se fait par une piste cyclable qui longe le fleuve.
La piste cyclable débouche sur un superbe pont canal qui passe au-dessus de la Garonne aux portes d’Agen. 4 écluses et 23 arches en pierres de taille, il est le deuxième pont-canal le plus long de France
Notre hôtel
Le dîner imprévu se fait au restaurent "l'imprévu" à AGEN.
2 octobre au matin. Huit cyclos au rendez-vous pour un voyage itinérant le long du canal de la Garonne. La remorque chargée, les préparatifs achevés, les sacs entassés, le trésorier satisfait, en route pour Monségur, (Gironde). Allez, en place pour ce grand départ, la photo s'impose.
Le groupe
13h20, arrivés chez nos hôtes, accueil chaleureux.
Avec modération......... autour d'une bonne table
Les tenues enfilées, il est grand temps d'enfourcher le VTT, une première pour moi sur cet engin...!
Prêt pour le périple..
1 ière étape : MONSEGUR au MAS d'AGENAIS.
ça roule...
Après quelques kilomètres dans les coteaux de vignobles et de vergers jusqu’à atteindre La Réole, on rejoint la voie verte du canal de Garonne.
Au gré du canal, on peut admirer quelques écluses et saluer les vacanciers à bord de leurs bâteaux.
On poursuit paisiblement le long du canal
Une école d'aviron.
Arrivée au charmant village du Mas d'Agenais. Nous sommes attendus.
Pot d'accueil.....santé...
Visite du Domaine. Les propriétaires sont artistes.
Bien accueilli au domaine du Méroc, commune de Mas d'Agenais, (Lot et Garonne).
Ce soir, dîner à Callonge, chez François et son épouse. Une excellente adresse.