Janvier et Février, l’hiver n’étant pas encore installé ou bien, très retardé, le vélo n’avait pas trop chômé, pas mal de km furent engrangés. La saison était bien démarrée. Quelques projets étaient en train d’être échafaudés, ce qui maintenait la pression pour s’entraîner.
Et puis, d’un pays lointain, de Chine, les mauvaises nouvelles nous parvenaient, un virus rôdait, les morts s’entassaient.
Dans les têtes, c’était beaucoup trop loin pour que nous soyons concernés, même touchés. Je n’avais pas pris en compte que les distances se sont rapprochées…!
Le couperet est tombé le 16 mars, par une belle journée, presque d’été; un mot très peu utilisé, vient de tomber! «confiné», et trois autre mots: «restez chez-vous». Tout fut fermé, les écoles sans écoliers, les usines, les restaurants, les magasins, les rideaux étaient tirés. Les avions, plus d’air pour voler restaient sur le plancher.
Plus le droit de circuler, même pour aller chercher une baguette chez le boulanger, c’est casse-pied...! Subsistaient les supermarchés et les établissement hospitaliers, mais très vite submergés.
Une autorisation de sortie, est imposée, obligatoire, elle est. Elle est à présenter pour faire le plein de denrées et une heure par jour pour s’aérer.
Les sorties vélo, même dans le quartier, ne furent tolérés. La maréchaussée m’a contrôlé et m’a prié de rentrer dans ma (petite) propriété…! Tout de même privilégié.
Une polémique est né: les cyclistes, même en tenue de ville sont verbalisés, dans le cadre d'une heure de pratique, et on laisse les buralistes ouverts pour vendre les cigarettes qui tuent chaque année des fumeurs par milliers.
Combien de temps cela va t’il durer…?
La presse titre: changez-vous les idées…!
A la télé, impossible de suivre les actualités, c’était déprimer et sombrer. Un feuilleton, qu’on pouvait suivre toutes les journées, où trouver des masques pour se cacher?
Les mains, il faut se les laver, au risque de les user. La lecture est conseillée, mais les libraires ont fermé.
On peut rêver, mais ça ne va pas occuper ma journée.
Heureusement, mon jardin m’attendait. C’est lui qui va occuper mes journées, oh non, faut pas exagérer…!Une grosse grosse heure par journée.
Les mauvaise nouvelles, toujours se succédaient et même s’amplifiaient. Sans visa, le virus rôdait. C’est la seule actualité, le reste est à l’arrêt. Plus de sport, tous les ballons sont crevés…!
Le monde entier est concerné, touché; les frontières se fermaient, le coronavirus ou covi 19 sévissait et impossible à détecter. Comment fait-il pour se cacher?
Des milliers de morts étaient enterrés, brûlés. Les plus impactés? Les aînés, les rumeurs circulaient, de soixante à quatre vingt dix balais, c’est eux qui sont visés. Pas sûr que l’on puisse les soigner..!
Bien sûr, je suis dans le chariot des condamnés. Que faire? Pas question de se laisser aller, il faut s’accrocher, faire face au danger, résisterrrrrrr…!
Respecter les consignes maintes fois répétées. Les masques vont arriver par milliers, par millions, voire milliards, je ne sais plus, où sont-ils fabriqués?
Tout le monde s’y met, mais impossible d’en acheter. Où sont-ils passés, c’est promis, en mai, ils seront livrés…? En même temps que le...? Muguet.
Au jardin, les radis sont prêts à être dégustés. La salade ravit mon palais. Les pommes de terre pointent le bout de leur nez. Les petits pois sont ramés. Les cerises sont formées, enfin une belle année…! Les haricots seront bientôt semés, faut attendre la St-Didier. (Dicton: haricots plein le panier) Je dois un peu bricoler, un volet roulant ne veut plus remonter.
Le repas du soir va me régaler, préparer par ma bien-aimée, mais attention, la ceinture, il va falloir desserrer. En soirée, un bouquin à terminer (La Peste: ou La Bérézina) drôle de choix.
L’horloge vient de sonner, c’est l’heure d’aller se coucher.
Photographies prise depuis ma chaise longue...
Prenez bien soin de vous et de ne pas vous égarer.
A demain pour une nouvelle journée de Con...finé.
On va s'en sortir, peut-être un peu cabossé...!
A suivre......